Dans 5 ans, le métavers, ça ressemblera à ça

 Le dernier post de ce blog maintes fois ressuscité parlait de la nécessité de proposer collectivement une définition de que doit être le métaverse. C’est l’heure de passer aux travaux pratiques avec cette question : à quoi ressemblera concrètement le métaverse ?


Image by rawpixel.com

Et c’est encore un article publié sur FastCompany qui propose une réponse, en s’appuyant sur les travaux d’une entreprise texane, Argodesign. Ce que l’on peut retenir, c’est que dans 5 ans,  le métaverse ne sera pas tellement différent de l’internet que l’on connaît.

La vraie différence : ce sera un internet spatialisé, caractérisé par des couches numériques, chacune correspondant à un site internet, auxquelles il sera possible d’accéder grâce à des lunettes de réalité mixte – associées à un stylet permettant d’atteindre un niveau de précision satisfaisant au milieu d’un salon de 30m² et d’éviter toute inquiétude quant à la stabilité psychologique d’un utilisateur qui aurait l’air de chercher à agripper le vide autour de lui.


Vidéo Argodesign

Plus sérieusement, il est intéressant de noter la persistance d’un outil intermédiaire, alors même que les mouvements des mains sont détectés et interprétés par des technologies comme HoloLens ou Oculus Quest. 


Image Argodesign

La frontière entre réel et virtuel est encore bien présente : il est important de matérialiser, à travers un objet et des gestes donnés, le fait qu’on est en train d’interagir avec le virtuel. De la même manière, les lunettes imaginées par Argodesign montrent aux interlocuteurs de l’utilisateur l’espace dans lequel ce dernier est en train d’évoluer.

                                                                                                                Image by rawpixel.com

Si la fusion entre monde physique et monde réel n’est pas encore totale, leur superposition annoncée dans des contextes autres qu’expériences ponctuelles marque un véritable tournant. Pas uniquement sur le plan de l’accessibilité des informations – puisque celles-ci seront disponibles dans des balises physiques diverses et plus uniquement dans les « dossiers » d’un « bureau » inspiré initialement d’un bureau physique – mais sur le plan de notre relation à la machine : ce sera « la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’une machine partage le point de vue et le context d’un humain de manière continue.»

A moins que les utilisateurs ne décident de conserver un peu de temps pour le monde physique : « si on sait qu’une simple balade dans un jardin fait significativement baisser notre taux de cortisol, il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi est-ce qu’on continue à fabriquer plus d’écrans que de jardins ? », s’interroge l’auteur de l’article.

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